Emploi : technicien de maintenance, une filière d'avenir qui recrute !

Le métier de technicien de maintenance a le vent en poupe ! Alors qu’il était considéré ces dernières années comme une impasse à l’évolution professionnelle, le métier de technicien de maintenance redore son image et se modernise, pour le plus grand bonheur des industriels. Avec la complexité croissante des équipements et la démocratisation des nouvelles technologies dans le monde du travail sur le terrain, exit le technicien qui porte sa caisse à outils poussiéreuse, place au professionnel de la maintenance 2.0, équipé de son smartphone et de sa tablette digitale. La modernisation technologique du métier serait telle que les techniciens de maintenance sont très recherchés par les entreprises du secteur de l’industrie. Zoom sur les attraits de ce métier dorénavant situé au cœur du digital.

Un technicien de maintenance, des professionels de la maintenance

Si le technicien de maintenance était cantonné aux métiers de la mécanique, ce n’est désormais plus du tout le cas. Aujourd’hui, la profession privilégie d’une diversité de secteurs, tous en expansion. L’évolution technologique de l'industrie, de l’aéronautique aux énergies renouvelables en passant par l’électronique ou l’automobile, a permis aux techniciens de maintenance de se spécialise, se diversifier et de développer leur carrière professionnelle dans de nombreux secteurs. Mécanique, électronique, informatique ou encore automatique, le technicien de maintenance est amené à élargir ses compétences.

Ce métier touche-à-tout offre l’opportunité de varier les missions et d’éviter la routine. Les professionnels de la maintenance peuvent tout aussi bien installer, contrôler, entretenir, régler, nettoyer et réparer les installations et les machines. En autonomie, ils sont aussi au contact du client et des partenaires professionnels. En plus de s’assurer de leur bon fonctionnement, ils sont aussi formés en qualité, sécurité et environnement, connaissent les normes de sécurité et préviennent ainsi les incidents. 

Un métier en pleine évolution

Avec l’intégration de l’électronique dans toutes les machines et la création d’applications connectées aux capteurs miniaturisés, le suivi en temps réel du fonctionnement des appareils s’est démocratisé. Des machines en usines jusqu’à la climatisation ou la chaudière du particulier, ces capteurs, reliés à internet, permettent l’exploitation et l’analyse des données à destination directe des techniciens de maintenance. En cas de panne, le diagnostic se révèle plus précis grâce à l’étude de ces datas (température, humidité, etc.). 

Les outils de la profession sont davantage digitalisés et techniques : GMAO, réalité virtuelle, IoT, BIM, etc., et font appel à des compétences technologiques de plus en plus poussées.

Plus loin encore, le métier devient collaboratif. Des plateformes sociales permettent aux professionnels d’échanger avec d’autres experts dans un esprit collaboratif afin de trouver des solutions plus efficacement.

Un métier en pleine expansion

D’une manière générale, les métiers de la maintenance manquent de candidats, alors que ces professions sont devenues indispensables au bon fonctionnement d’un très grand nombre d’entreprises. D’ailleurs, en 2015, l’enquête “Métiers en 2022” publiée par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques prévoyait déjà une création d’emploi accrue pour les techniciens de la maintenance en 2022.

Pour attirer les jeunes vers ces métiers d’avenir, les formations de la maintenance se sont donc décuplées ces dernières années. Ainsi, pour accéder au métier, plusieurs formations s’offrent à vous :

• Le BAC PRO Technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques ou encore le BAC PRO Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques.
• Le CAP Installateur thermique.
• Le BTS FED (Fluides, énergies, domotique).

Mais aussi, le BTS Maintenance Industrielle, le DUT Génie Industriel et Maintenance, la LICENCE Professionnelle Maintenance et même le MC METI Maintenance en Équipement Thermique Individuel. 

Pour monter en compétences, le technicien de maintenance peut aussi se tourner vers des formations qualifiantes de niveau III (plombier-chauffagiste, par exemple), de niveau IV ou de niveau V (technicien supérieur d’études en génie climatique, par exemple).

D’autre part, les professionnels de la maintenance du SYNASAV ont également lancé leur opération de séduction auprès des jeunes et personnes en reconversion pour les métiers de la maintenance au travers de leur nouvelle plateforme : « ENERGYMAKERS by SYNASAV ».

L’opération “Energy Makers” du SYNASAV : le lancement d’une chasse aux techniciens de maintenance

Pour donner de la visibilité au métier délaissé de technicien de maintenance, le Syndicat National de la Maintenance et des Services en Efficacité Energétique a choisi d’aller chercher les jeunes sur les réseaux sociaux. Le SYNASAV a ainsi lancé la marque « #ENERGYMARKERS by SYNASAV ». Sous forme d’une campagne attrayante, des vidéos, mais aussi des témoignages de professionnels sont diffusés depuis le mois de mars 2022, apportant une image redorée du métier. Le but : tenter de susciter des vocations chez les jeunes en pleine recherche d’orientation.

Le syndicat vise aussi les moins jeunes, en réorientation, avec une campagne spécifique “Reconversion”. Une plateforme https://energymakers.fr/ a été créée et offre tout un ensemble de ressources relatives au métier de technicien de maintenance. À terme, le directeur général du syndicat, ambitionne d’en faire une plateforme de recrutement où les jeunes pourront même déposer leur CV.

La campagne durera trois ans et a pour objectif de recruter au moins 2 500 techniciens de maintenance.